Rapport annuel 2014

15/06/2015

Jean-François Dehecq, vice-président et les membres du bureau du Conseil national de l'industrie ont présenté à la presse le rapport annuel 2014.

Le CNI relève que la politique industrielle est revenue au centre des préoccupations des pouvoirs publics français et a gagné en ambition, mais qu’elle n’a pas encore acquis toute sa dimension transversale. L’engagement des pouvoirs publics doit être soutenu dans la durée et traverser tous les volets des politiques publiques pour gagner en cohérence et en efficacité.

A ce titre, le CNI cible quatre objectifs prioritaires :

  • la relance de l’investissement industriel et la modernisation de l’outil de production
  • une politique de formation technologique et professionnelle, initiale et continue, à la hauteur des enjeux
  • la compétitivité des entreprises industrielles, notamment ses composantes coût de l’énergie et coûts administratifs
  • le renforcement du tissu industriel des ETI, PME et TPE
     

Le CNI poursuivra en 2015/2016 son action de recommandation aux pouvoirs publics. En s’appuyant sur les référents parlementaires désignés pour chacun des comités stratégiques de filière, il s’attachera à conforter la
prise en compte par les acteurs politiques des enjeux industriels et à fédérer autour de l’objectif de l’activité et l’emploi industriels en France.

Il retient cinq axes prioritaires pour son programme de travail : l’emploi, la formation et le recrutement dans les métiers industriels, la transformation numérique de l’industrie, l’économie circulaire, l’articulation des actions des comités stratégiques de filière nationaux avec les territoires, l’amélioration de l’accès des entreprises industrielles
à la commande publique.  

Les quatorze comités stratégiques de filière ont validé leur contrat de filière. Ils rassemblent désormais plus
de 360 actions se déployant depuis 2013 :
24 % des actions concernent le développement de la filière, 18 % l’amélioration de la performance des entreprises, des PME notamment, 16 % l’emploi et les compétences, l’attractivité des métiers, 15 % l’innovation, 11 % le développement à l’export et à l’international, 9 % les relations
entre grands groupes et PME, 6 % l’amélioration de l’accès des entreprises industrielles au financement.

Au premier trimestre 2015, 72 % des actions sont accomplies ou sont en cours de réalisation, 2 % ont été suspendues, 12 % rencontrent des freins à lever et 14 % restent à lancer.

Mis à jour le 06/05/2019

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