Industries pour la construction

Regroupant différents types d’activité, le CSF des Industries pour la construction rassemble des acteurs essentiels à la mobilité des personnes comme des entreprises. Il se doit donc aujourd’hui de porter un projet à la hauteur de son importance pour la vie économique française.

 

Parmi l’appellation générale du secteur de l’industrie pour la construction, il faut distinguer plusieurs sous-secteurs.

Les poids respectifs des sous-secteurs des infrastructures (36,4 milliards) et du bâtiment (126 milliards) sont déséquilibrés, et présentent une exposition différenciée à la demande étrangère (38 % du CA du secteur des infrastructures est réalisée à l’étranger ; alors que le CA du secteur du bâtiment réalisé à l’étranger est faible).

Dans les deux cas, ces secteurs sont très dépendants des investissements publics, notamment des collectivités territoriales.

Le secteur de la construction est au cœur des politiques structurantes du gouvernement que sont les transitions énergétiques, environnementales et numériques de l’économie, la qualité du cadre de vie et la construction de logements de qualité, en particulier dans les nombreuses zones qui en manquent. Le secteur a pris en main ces enjeux qui sont des facteurs de compétitivité et d’emploi en France.

Types d’activité

  • production de matériaux pour la construction ;
  • construction, aménagement et entretien des infrastructures ;
  • ingénierie ;
  • bâtiment et travaux publics.

      Les grands enjeux de la filière

      Le secteur de la construction est en pleine mutation et confronté à des enjeux d’importance majeure pour les prochaines décennies : croissance de la population, besoins en logements et en infrastructures, évolution du climat, menaces sur la biodiversité, utilisation durable des ressources naturelles, attentes sociétales tant au niveau des consommateurs que des acteurs territoriaux, mutations numériques et énergétiques qui touchent l’ensemble des secteurs.

      Au niveau mondial, le marché de la construction devrait croître de 70 % d’ici dix ans pour atteindre les 15 000 milliards de dollars contre 8 700 à présent ( Etude d’Oxford Economics sur les perspectives du BTP mondial - 2013), ce qui constitue une opportunité majeure pour les entreprises du secteur à condition qu’elles se maintiennent dans le peloton de tête au niveau international et continuent à développer leur présence sur les marchés extérieurs en croissance.

      Au niveau national, la filière constitue un vivier d’emplois, de compétences et de savoir-faire qu’il faut impérativement entretenir, développer et adapter aux évolutions des modes de production et des marchés pour continuer à être dans les pays de tête en matière d’innovation et d’export, et ainsi faire grandir nos PMI et ETI et attirer les nouveaux talents et compétences dans la filière. Il y a un enjeu important à accompagner et à former la filière aval, qui est un acteur vital de la massification de la rénovation énergétique et de la décarbonation du secteur du bâtiment et des transports.

      La normalisation est également un enjeu fort pour le CSF « Industries pour la Construction » tout particulièrement pour renforcer la position de la filière sur les marchés extérieurs en diffusant son expertise dans les règles techniques internationales, et pour porter à l’exportation les technologies et les savoir-faire français en matière de villes durables, sûres et connectées.

      La compétitivité de la filière passera également par la maîtrise des contrats globaux de réalisation intégrant notamment des performances énergétiques et environnementales, et sera un axe opérationnel pour le volet export et internationalisation des PME du secteur.

      Exemples de projets structurants portés dans le contrat de filière

      1. Une plateforme de filière ambitieuse : le Projet Boostconstruction. 

      Le projet BoostConstruction vise à mettre à disposition de tous les acteurs des référentiels communs afin de fluidifier les échanges entre les fournisseurs, donneurs d’ordre et différents prestataires. Il se base sur deux piliers :

      • une plateforme numérique pour héberger les dictionnaires (dictionnaires européens et internationaux des standards et dictionnaires pays, exple : POBIM) des propriétés des ouvrages et produits de la construction ;
      • une plateforme services propriétés/data (connectable aux plateformes projets ex. Kroqi) pour connecter la plateforme dictionnaire aux pratiques numériques des métiers de l’ensemble des professionnels (maitre d’ouvrage, architecte, constructeurs, fabricants de produits, certification, contrôle, assurance, réglementation, …).

      2. Projet PREP (Parcours Rénovation Energétique Performante) :

      Le projet PREP a pour projet de développer une plateforme numérique d’accompagnement à la rénovation énergétique des logements individuels. Cette plateforme proposera aux particuliers un parcours sécurisé allant de l’audit au financement des travaux.

      Une première expérimentation sera mise en place sur la Métropole France Paris, Paris Grand Est en vue de déployer 1 000 passeports énergétiques, incluant le carnet numérique d’information, de suivi et d’entretien du logement, d’ici le 1er semestre 2019.

        Dates clés

        Le comité de filière

        Benoit Bazin

        Directeur général de Saint-Gobain

        Contacts

        • AIMCC / Jean-Christophe Barbant : jean-christophe.barbant[ @ ]aimcc.org
        • DGE / Aurélie Lécureuil : aurélie.lécureuil[ @ ]finances.gouv.fr

        Accélérateur Construction

        L’Accélérateur Construction revient pour une 5e édition. Prévu le 30 janvier 2024, le programme sélectionnera 30 PME/ETI.

        image illustrative